Cher ami contribuable Parisien et Francilien,
Les élus écologistes du Conseil de Paris avaient promis l’« enfer » aux automobilistes. Ils ont tenu parole : voies réservées aux tramways et aux vélos, places de stationnement réservées aux velibs et autolibs, fermeture de la voie sur berges rive gauche, etc.
L’offensive contre la voiture est repartie l’an dernier avec la fermeture de la voie sur berges rive droite. Les résultats en ont été catastrophiques : embouteillages accrus dans toute la région, et donc pollution augmentée, activités condamnées, temps de parcours accrus (« une variation de +60% pour le matin et de +135% le soir » a constaté au mois d’octobre le rapport du Comité régional d’évaluation).
Devant de tels résultats le bon sens eût voulu qu’on arrête cette politique, tellement absurde et nuisible que de nombreux Franciliens n’ont pas respecté la circulation alternée décrétée en fin d’année 2016.
C’est exactement le contraire qu’a annoncé Anne Hidalgo dans le JDD du 8 janvier 2017 : fermeture aux voitures de la voie haute rive droite, sur un kilomètre à partir de la Concorde ; réduction de moitié du reste du quai haut, pour laisser la place à un tramway ; réduction des trois quarts de la rue de Rivoli (mise à double sens ; une partie réservée pour une piste cyclable à deux sens) ; suppression du diesel à partir de 2020, etc.
Aucune étude n’a été fournie pour justifier ces décisions. Aucune discussion n’a été tolérée au Conseil de Paris.
De la paranoïa anti-voiture on est passé à la folie pure.
La prochaine étape est sans doute la fermeture du périphérique et des parkings.
Les Franciliens doivent arrêter ce délire. Les écolos et la maire qui dépend de leurs votes doivent comprendre que la voiture est, pour de nombreux Franciliens, un instrument de travail indispensable, qu’en empêchant son utilisation on les empêche de travailler, que les restrictions de circulation ne font qu’accroître les embouteillages et la pollution, que la voiture n’est pas un luxe mais une nécessité pour beaucoup de Franciliens.
Chers contribuables Franciliens, ne vous laissez pas faire ! Signez la pétition !
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